[Mission normale] Châtiment

Après une attente assez longue, les Valkyries quittèrent les vaisseaux de transport de la Flotte Impériale. L'ennemi avait évidemment installé des défenses antiaériennes pour protéger ses stations maritimes, et les bombardiers Marauders avaient dû faire plusieurs passages pour les neutraliser, au prix de certaines pertes, et également pour débarrasser les plates-forme d'atterrissage de toute présence ennemie. Tandis que des chasseurs avaient remplacés les bombardiers pour garder le contrôle de l'espace aérien, les transports impériaux affluèrent en masse vers leur cible, comprenant suffisamment d'hommes pour s'assurer la victoire sur l'ennemi, quel que soit ses effectifs.

Le véhicule qui transportait Ashura Mercol et Kite Conti était l'un des premiers à arriver sur la station, et son pilote aperçut donc avant tout le monde de nombreuses fentes s'ouvrir dans le toit de la station pour laisser sortir une multitude de tourelles antiaériennes. Avec une vitesse stimulée par l'effroi que lui inspirait la situation, il hurla dans le communicateur :

- Défenses antiaériennes !

Au même moment, les tourelles firent feu simultanément sur la totalité des véhicules ennemis en approche ; un escadron de chasseurs fut décimé en l'espace de quelques secondes, tandis que chaque tourelle visait une cible différente afin qu'aucun tir ne soit gâché. Le pilote fonça vers la plate-forme la plus proche et ouvrit la rampe en même temps juste après avoir prévenu ses passagers, ceux-ci se retenant comme ils le pouvaient pour ne pas être aspiré hors du véhicule. Ils finirent par approcher d'une zone d'atterrissage, les tirs fusant partout autour et pulvérisant la plupart des vaisseaux.

- Sautez putain !

Le pilote avait ralenti et rasait le sol au-dessus de la plate-forme, dans l'espoir d'échapper de se placer hors du champ de tir des tourelles. Les gardes sautèrent dès qu'ils le purent, et le résultat était à la hauteur de la difficulté : quatre d'entre eux manquèrent la plate-forme et tombèrent dans l'eau glacée et deux autres se brisèrent les jambes à l'atterrissage. Seuls les faucons ne subirent aucun désagrément, habitués à ce genre de situation. La Valkyrie tenta alors une manœuvre d'évasion mais fut tout de même abattu par les machines ennemies, et plongea dans l'océan après la destruction de son aile gauche.

Conscient qu'il ne fallait mieux pas rester à découvert, les Faucons et l'escouade de Mercol, réduite à quatre membres en plus de lui, foncèrent vers la porte d'entrée, pulvérisée par les Marauders. Mais ils furent accueillis par une escouade de l'UHL, dont la plupart des membres transportaient des autocanons assurément prévus pour assister les tourelles. Ils furent extrêmement surpris de tomber nez-à-nez avec l'infanterie impériale, mais tentèrent de se mettre en position de combat pour repousser leurs assaillants.


[Bon, post introductif, vous pouvez redécrire tout ça de votre point de vue, puis repoussez l'escouade ennemie. Le combat ne devrait pas être long et juste constituer votre conclusion.
Du point de vue du décor, vous êtes arrivé sur une plate-forme dégagée et fortement fragilisée par les bombardements ; ensuite, une passerelle assez étroite mène vers l'intérieur ; juste après la porte, là où se trouve l'UHL, ce n'est qu'un long couloir très peu pratique pour les affrontements rangés. Ni vous ni vos ennemis ne bénéficient du moindre couvert.
Ordre de post :
1 : YunYun
2 : Ashura Mercol]

- Défenses antiaériennes !

Tellement familier. Mais même malgré une habitude presque monotone, le tremblement était toujours là. En effet, lorsque ce cri résonne dans la soute, il s’ensuit deux cas possible. Dans le premier, la navette est fauché, et explose, ce qui laisse très peu de chance de survie aux faucons. Dans le second cas, la soute s’ouvre brutalement, et chacun est soudainement secoué par les vents violents, il faut alors tenter sa chance en sautant avec une maîtrise toute relative. Enfin, quoiqu’il arrive, il faut être prêt à sauter tout équipé avant les cinq fatidiques secondes qu’il faut à un canon laser pour aligner une Valkyrie en approche pour largage. Il ne s’agit donc plus de respecter l’alignement et les intervalles des sauteurs, mais plus de faire en sorte qu’ils sautent tous. Difficile, quand les embardées de la navette avaient déjà mis à terre la moitié des troupes aéroportée. Encore plus quand la navette est surpeuplée à cause d’une dizaine de non-harakonien qui étaient montés avec les faucons, et quand vous êtes sévèrement aspiré par les vents extérieurs.

- Sautez putain !

Mais pour qui se prenait-il, ce simple pilote, pour dire à des faucons harakoniens, l’élite aéroportée de tout l’Imperium de faire ce pourquoi ils excellent et ont eu leur réputation ? Enfin, le pilote n’était pas à blâmer. Il était en train d’offrir une chance de survie à toute l’infanterie en se stabilisant si bas, devant les canons ennemis. Conti laissa sauter les dix non-harakonien, pour lesquels il n’avait aucune considération. Que feraient-ils d’autre que gêner ? Comme un sergent exemplaire, il poussa ensuite ses faucons à se laisser tomber dans le vide, accompagnant chacun d’eux de la traditionnelle tape dans le dos, qui veut, en harakonien, absolument tout dire. Il chuta alors à son tour. Retrouvant une position acceptable, après avoir été remué dans tout les sens. Les faucons ne ralentirent quasi pas leur chute. Premièrement, car mourir dans l’explosion de la Valkyrie aurait été vraiment idiot après avoir réussi à se placer juste au dessus de la zone cible, et secondement, car cette altitude était négligeable, pour un faucon qui pouvait piquer depuis l’orbite. Seulement pour un faucon. Conti vu clairement quatre des gardes impériaux chutaient vers les eaux. C’était déjà fini pour eux. Peu avant, son propre atterrissage, très doucement, mollement, comme une feuille qui tombe d’un arbre, il entendit des cris de douleur, qui le firent frissonner. Il n’y a pas besoin d’être un expert pour savoir que d’autres gardes avaient dû atterrir dans de mauvaises postures. Le genre de postures où les tibias remontent dans le bassin. Tout ça n’était pourtant qu’une formalité au yeux des harakoniens. Une chute si basse…

* Ils auraient jamais dû dépasser le stade de zygote, ceux là… * Soupira Conti.

Vraiment, les faucons avaient déjà des ressentiments pour eux. Le simple fait d’empiéter dans leur navette n’était pas apprécié. Cette simple infanterie n’avait rien à faire aux cotés d’une élite de l’Imperium. Leur totale absence de technique et de maîtrise accentuait le mépris des harakoniens.

Profitant de ses dernières secondes en l’air, le sergent envoya son regard autour de lui, découvrant le massacre de formations entières de chasseurs en plein vol. Il jura contre les hommes de l’UHL, si bien capable de jouer à l’animal agonisant, pour mieux mordre une fois l’ennemi trop proche. La station, du moins ce qu’il en voyait se résumait à de larges plates formes d’atterrissage, initialement prévu pour les transporteurs de fret, qui étaient elle encerclées de larges dômes hérissés tourelle anti-aérienne. La station était très meurtrie. Les canons visibles n’étaient plus que des cratères fumants, la majorité des plates-formes d’atterrissage avait perdu un bon morceau de leur structure, et les dômes étaient éventrés en plusieurs points, qui seraient promptement envahis de soldats de l’Empereur.

Conti posa donc le pied pour la première fois sur Manaan. Cette plate forme n’avait pas été épargné non plus. Elle était noircie par les explosions, des nombreuses dalles de métal étaient brisées, créant de minuscule cratère dans le sol métallique. Une fissure de trois doigts courait entre les jambes du faucon. Dans un geste professionnel, sa main détacha la sangle autour de la poignée de son fusil, et il le fil glisser le long de son dos, la sangle au niveau du canon n’étant pas serrée. Il fis sauter la sécurité pour le mode automatique et arma. Toute son escouade approcha, dos courbé de la porte détruite, excepté la medicae, qui traînait un des deux blessés, un de ceux qui s’étaient fracturé la jambe en sautant.

S’armer si tôt était un pur réflexe. Conti ne s’attendait vraiment pas à tomber dès maintenant face à l’ennemi. Et visiblement, le sentiment était partagé. Mais l’ennemi bénéficiait de couvert lui, les débris de son ancienne porte, ce qui était loin du cas des faucons et des cinq autres troupes de chocs, complètement exposés au milieu d’une plate forme effectivement plate. Paradoxalement, c’est le surplus d’arme lourde qui égalisa les chances. L’ennemi étant encombrés de canon laser, ou d’autocanon, ce genre de calibre, l’honneur des premières salves revint aux impériaux, qui clouèrent l’ennemi sous les lasers et les projectiles de fusil à pompe. Les traîtres tentèrent difficilement de mettre en place leurs armes, ne ripostant alors que de quelques tirs de lasers. Conti s’accroupit derrière un de ses faucons lui-même accroupi. Il était à coté d’une des troupes de choc qui avaient embarqués avec lui. Rechargeant, il le scruta. Il était un peu petit –D’un point de vue harakonien, il faut donc comprendre 1m90-, bien bâti, manifestement fort, aux cheveux bruns coupé court et aux regards sérieux. Il choisissait soigneusement ses cibles, et gardait un calme étonnant par rapport aux pertes que son escouade avait déjà dû essuyer. Il portait une armure carapace similaire à Conti, mais bien moins encombrée. Conti eut un sourire en coin de lèvre en apercevant les embouts métalliques d’une charge de démolition. Il était donc démolisseur, comme lui. Mais ce qui retint son attention était le lance grenade qui pendait. Il posa sa main dessus comme pour le saisir. Les premiers obus d’autocanon percutèrent le sol.

- Ouvre la voie ! Lui cria t-il.

La troupe de choc lui lança un regard vide droit dans les yeux, même malgré la visière et le respirateur. Un faucon garde toujours son respirateur. Même s’il parait impossible au début de respirer un air pur aussi longtemps, on s’y fait vite, et ses apports en oxygène sont beaucoup plus importants que l’air que respire n’importe quelle autre garde. Peut-être peut-on aussi lui attribuer un effet psychologique sur l’adversaire. Quoiqu’il en soit, il regardait le faucon comme on aurait regardé un mur. L’égo démesuré de Conti se sentit l’envie de montrer sa supériorité, d’illustrer la réputation des faucons, devant ce jeune garde –pourtant plus vieux que lui- qui était soit ignorant, soit totalement imperméable aux rumeurs toutes valorisantes sur les faucons. Enfin, la troupe de choc opina du chef. Pendant qu’elle brandissait son arme, le faucon fit plusieurs signes de main à son escouade, ordonnant d’avancer, ce qui allait s’avérer de plus en plus difficile, du fait des autocanons. Il n’y était pas du tout familiarisé, mais il reconnut sans doute possible le bruit si particulier du barillet et de l’éjection de la grenade. Le signal pour lui. Une dizaine de faucons se levèrent pour charger les armes lourdes ennemies. Du moins ce qu’il pouvait en rester après la détonation des grenades. Conti ne manquât pas de remarquer une précision de qualité pour une arme pareille. Son propriétaire avait préféré économiser ses munitions. Qu’importe, si les trois grenades avaient pu coller au sol les artilleurs des autocanons. Conti s’élança, le fusil en avant. Les détonations de fusil à pompe résonnèrent, à bout portant, sur des corps allongés ou accroupis, les massacrants totalement, avant même qu’il ne pense à relever leurs armes de poing pour riposter. Conti apprécier de retrouver son fusil à pompe, une arme dont le recul rappelait sa puissance. Il était en train de coller définitivement un traître au sol d’une décharge à bout portant, lorsqu’une silhouette lui frôla le dos, levant un fusil menaçant. Par un réflexe de survie conditionné sur les champs de bataille, le sergent écrasa tout son corps sur ses hanches et pivota, le fusil levé à bout de bras vers la menace. Il ne vit que la silhouette de la troupe de choc précédemment abordée qui avançait sans mollir sur les derniers survivants. Il a du cran ! Pensa Conti. Peut-être qu’il gênerait moins que le faucon l’avait pensé. Les derniers soldats de l’UHL furent promptement et impitoyablement éliminés, sous le tir de barrage combinés de munitions dévastatrice des fusil à pompes harakonien et des lasers plus traditionnel des autres gardes et certains des faucons. Leur couvert était complètement déchiré par les munitions solides. Conti affectionnait vraiment cette arme. Sans perdre davantage de temps, pour profiter d’un évident effet de surprise, les harakoniens se regroupèrent de part en part du prochain couloir. Et devant eux, avançait la troupe de choc. Conti esquissa un sourire. Il était rassuré de savoir qu’il n’y avait pas que des pisseux seulement apte à camper dans leur tranchée dans la Garde !

Le sergent rechargea et fis claquer la sous garde de son arme. Il souriait toujours.

- Montrons leur, murmura t-il tant à l’adresse des rebelles de l’UHL qu’aux troupes de chocs qui les accompagnaient.

La Valkyrie comprenant Ashura et ses confrères ainsi qu'une unité de Faucons Harakoniens fût une des premières à caresser les nuages de Manaan, pour débarquer en direction de Hang, le centre de contrôle de l'UHL. La Valkyrie se rapprocha de la station ennemie, et Ashura pût apercevoir que de nombreuses tourelles anti-aèriennes attendaient les Gardes...
*Malheuresement...* pensa-t-il.

Le pilote avait été le premier à les apercevoir, et hurla, d'un air paniqué aux passagers:
-"Défenses anti-aèriennes!"

Ashura n'entendait que ce dernier, en train de hurler, par-dessus les tirs maintenant importants des tourelles ennemies.... Il avait une sacrée portée de voix...

Néanmoins, Ashura comprît que la situation allait vite se démanteler si le pilote ne trouvait pas un endroit où se poser, étant donné que de nombreux autres transports alliés avaient déja étaient décimés par l'ennemi.. Justement, celui-ci mît les gaz en direction d'une plate-forme, la menace des tourelles encore plus forte et la Valkyrie offrant une cible de choix.

Le chaos régnait. Ashura vît la Valkyrie qui se rapprochait du sol à toute allure, et le pilote beugla une nouvelle fois, mais ashura ne compreît juste un seul mot..:

-"Sautez p.."
Il ne lui en fallait pas plus pour comprendre que le moment de poser le pied à terre était venu. Le seul soucis était que les troupes de choc n'avaient pas l'habitude d'opérer dans ses conditions. Et même si la hauteur séparant le sol et la rampe arrière était réduite, la vitesse de l'engin rendait le saut beaucoup plus délicat...

Les troupes de choc sautèrent en premier, et Ashura savait que les Faucons s'en sortiraient, en dépit de leur entraînement intensif dans ces conditions...
Il vait vu juste puisque quatre des siens tombèrent dans l'eau et ne purent en sortirent tandis que les jambes des deux autres se brisèrent violemment sur la plate-forme.. Ashura se foula le pied en sautant, mais ignora la douleur et se dépêcha d'empoigner son fusil laser, prêt à riposter à n'importe quelle attaque. Il regarda autour de lui et vît que les Faucons n'avaient essuyés aucune perte, ce qui ne l'étona guère...

Ce qui n'était pas la même chose du côté des troupes de choc. En effet, l'escouade ne comptait plus que cinq membres, Ashura y comprit.
Les Faucons et les troupes de choc ne remarquèrent aucune présence hostile.. Ce fût de courte durée puisque lorsque les Imperiaux se mirent en marche en direction de la porte, totalement détruite par les Marauders précedemment, une escouade de l'UHL avec autocanon débarqua, et prît place aux abords de la porte.

Les Imperiaux eût l'initiative, l'ennemi étant surpris de la rapidité d'action des troupes de choc combinés aux Faucons. Plusieurs des ennemis tombèrent sous le feu nourri, et ripostait que faiblement.
*Si ils sont tous aussi mous, ça va être du gâteau..*

Ashura tira une dernière salve, puis se saisit de son lance-grenades. A ce moment-même, un des Faucons s'adressa à lui:
-"Ouvre la voie!"
Ashura le fixa, et le Faucon faisait de même. Le troupe de choc sortît de sa rêverie et s'accroupît, brandissant son lance-grenades en direction des autocanons, qui avaient commencé à ouvrir le feu. Trois grenades sifflèrent dans l'air en l'espace de quelques secondes, et les armes lourdes furent neutralisés, et leurs artilleurs sonnés, ou bien morts, peut être.

Au moment où Ashura avait ouvert le feu, les Faucons s'élançèrent vers l'ennemi, et le Faucon ayant donné un ordre à Ashura auparavant décima les rangs ennemis, où ce qu'il en restait, avec une facilité déconcertante, armé de son fusil à pompe. Ashura apprécia. Il savait que lui et ses troupes de choc étaient considérés comme l'élite de la Garde, mais les Faucons étaient diablements efficaces au combat.

Cela aiguisa sa motivation et il s'élança pour rejoindre les Faucons. Il marcha sans ralentir sur les cadavres des hommes de l'UHL, sans aucune considération et passa juste derrière le Faucon, qui se retourna et parût surpris de voir l'entrain d'Ashura à aller au combat. Celui-ci souriait... Les derniers survivants furent achevés, et les IMperiaux progressaient à travers les couloirs du centre de contrôle ennemi...

Ashura se sentait vraiment à l'aise avec ses nouveaux alliés, et n'avait jamais été autant motivé par une mission auparavant.. Les prochains soldats ennemis qui lui barreront la route comprendront....

[YunYun et Ashura]

Les troupes du choc impériales s'étaient sans problème débarrassés du petit groupe ennemi, en coopérant parfaitement, mieux que leurs entrainements respectifs le leur avait enseignés. Ils pénétrèrent à l'intérieur du bâtiment ennemi et entendirent résonner une alarme stridente tandis qu'une voix mécanique exhortait les forces de l'UHL à se précipiter vers les entrées les plus proches. Et à peine les troupes de choc avaient-elle fait une dizaine de mètres dans le couloir que le message se mua en un "les troupes impériales sont rentrées dans la base !", réduisant à néant tout espoir que les Impériaux avaient de profiter de l'effet de surprise.

Le couloir s'élargit rapidement pour faire au final environ quatre à cinq mètres de large. Il donnait sur une porte blindée, sur laquelle l'escouade d'Ashura s'empressa de poser des charges explosives. Mais il n'échappa à personne qu'un trou dans le toit, de presque deux mètres de large, avait été percé, assurément par le bombardement initial effectué par les Maraudeurs ; il laissait voir le ciel d'un bleu éclatant, dont la beauté était néanmoins gâchée par les rayons lasers tirés par la tourelle antiaérienne la plus proche. Et à en juger par la force du bruit, elle n'était vraiment pas loin.

Les charges étaient en place, mais ne détonnèrent pas. Les troupes de choc impériales avaient assez d'expérience et de lucidité pour savoir qu'il y avait toute les chances pour que, de l'autre côté, l'ennemi soit prêt à les annihiler sous le feu de plusieurs bolters lourds et de nombreux fusils lasers...

[Solinas]
Solinas et son escouade se trouvaient dans une des Valkyries de première ligne, proche de leur zone d'atterrisage cible, lorsque les tourelles antiaériennes ennemies jaillirent de leurs cachettes. Sans doute inexpérimenté, le pilote fut pris de panique lorsqu'il entendit l'avertissement à travers son communicateur, et tenta d'abord de se désengager plutôt que de foncer sur son objectif. La manœuvre fut évidemment un échec cuisant, et le véhicule fut bien vite touché. Mais ce qu'il perdait en expérience, le pilote le gagnait apparement en chance puisque, non seulement les tourelles se contentèrent de lui détruire une aile avant de changer de cible, mais en plus il y avait une brèche béante dans l'un des dômes de la station, juste devant.

Dans un élan presque suicidaire, le pilote poussa les moteurs et fit son possible pour garder le contrôle de son appareil tandis qu'il se dirigeait vers cette ouverture au coeur des défenses ennemies, qui constituait son seul espoir de survie. Le véhicule parvint à échapper aux autres tirs de canons lasers et s'écrasa à l'intérieur de la station, dans un fracas monumentale ; l'appareil glissa et prit feu, et le dernier geste du pilote avant de périr fut d'ouvrir la rampe d'atterrissage. Le choc avait été particulièrement violent, et la moitié des passagers avaient été péris, certains brulés par le feu naissant, mais la plupart avaient tout simplement subis des lésions trop importantes lorsque la Valkyrie s'était écrasé, à grande vitesse, contre la station. Il était presque surprenant que cette section tienne encore debout.

Lorsqu'ils sortirent, sonnés, les sept gardes purent constater que de nombreux soldats de l'UHL étaient morts broyés sous la Valkyrie, les quelques appareils utilitaires et défenses de la salle avaient été détruites lors de l'"atterrissage". La réponse de l'UHL ne se fit pas attendre, et une dizaine d'unités d'infanterie légère accourut pour voir ce qui s'était passé.




[[YunYun et Ashura]
Je suppose que je vous ai laissé des indices suffisant concernant la meilleure marche à suivre, messieurs les professionnels.
Comme vous n'en savez rien pour le moment, je n'ai pas pu vous le mettre dans le post rp, mais de l'autre côté de cette porte, il y a une salle-bunker (comme dans Nyx), c'est-à-dire plusieurs rangées de couverts en plastacier, des tourelles fixes (ça tire exactement comme des fusils lasers) équipés de boucliers très résistants face aux armes à énergie, et évidemment des armes bolters lourds et des autocanons installés sur les dernières lignes défensives. L'endroit est plutôt grand et totalement épargné par les bombardements.
Le tout pointé vers la porte blindée, évidemment.
[Solinas]
T'es sous le choc suite à l'atterrissage violent, mais tu dois repousser l'assaut avec les sept survivants de ton escouade. Vous pouvez vous mettre à couvert dans les nombreux débris et profiter de la fumée pour vous cacher ; vos ennemis ont juste des fusils lasers, et sont une bonne dizaine. La salle où vous vous battez est complètement dévastée.]

Conti regarda de travers la troupe de choc. Il avait d’abord eu un rictus en apprenant sa spécialité de démolition, comme lui, mais il se rendait maintenant compte qu’il n’aimait pas qu’on lui vole son rôle. S’arrêtant avec ce genre de considération, il entreprit de trouver un moyen plus sûr de traverser la prochaine salle. Il était hors de question d’attaquer de face. Même au travers de la porte blindée, il pouvait entendre l’agitation de l’autre coté, les pas, les claquements d’armes. On les attendait.

- Bolter lourd, annonça t-il.

Il en reconnaissait aisément le claquement de la culasse, les régiments harakoniens en utilisent beaucoup également. Le contournement était impossible. C’était la seule voie. Descendre plus bas dans la station par l’extérieur l’était aussi, ils se seraient perdus ou noyés. Les zones d’embarquement/débarquement où les impériaux étaient arrivés été en théorie les voies les plus directs vers le centre de contrôle principale.

Il leva alors les yeux vers le trou béant dans le plafond du couloir. Il y voyait le ciel. Tel un véritable faucon, son instinct lui disait d’aller vers le ciel. Peut-être avait-il raison. Après tout, même sans certitude, c’était bien le seul moyen restant pour lequel on pouvait espérer un résultat, même minime. Il n’y réfléchit pas bien longtemps, il avait un don pour trouver les plans les plus dévastateurs, même s’il n’avait pas encore paramétré la prise de risque dans ses réflexions.

- Ecoutez, il s’adressait plus aux troupes de chocs qu’à ses faucons, je pense qu’on peut encore partir avec un avantage. Devant les visages interrogateurs, il reprit. Là-haut, on peut grimper sur le toit. Ensuite, eh bien, si mes hommes écoute les ordres, ils ont des charges de démolition. On localise l’explosion sur le centre de la pièce, on leur tombe, littéralement, dessus, et on les prend en feu croisés depuis la porte, c’est clair ?

Il n’y eu aucune objection. Tout le monde était conscient des risques, mais faute de mieux, il fallait faire avec. Ensuite fallait-il encore pouvoir le mettre en œuvre, ce qui exigeait une parfaite coordination. Conti donna les détails. Les faucons aux fusils à pompe passeraient par le toit. Les troupes de chocs, les faucons aux plasma et laser resteraient à la porte. De toute façon, seul des faucons pouvaient se hisser sur le toit sans trop de difficulté, du fait de leur grande taille. Une fois là haut, il faudrait placer une charge le plus centré possible, et s’éloigner ensuite assez pour ne pas être expulsé du toit par le souffle de la détonation, sans tout de fois prendre trop de distance, ou l’effet fort de l’effet de surprise serait gâché, à savoir l’attaque directe des faucons au milieu de la pièce.

Pour accentuer l’effet de surprise, rien de mieux que lorsque l’adversaire n’est plus sur ses gardes et croit ne plus en avoir besoin, puisqu’il tir sur l’ennemi en face de lui. Les soldats à la porte la feraient donc exploser les premiers. Ensuite viendrait le tour du toit. Le problème du tir ami venait alors se présenter. En effet, lorsque les faucons tomberont, ce seront eux qui seront dans un feu croisé, pris entre les survivants de l’UHL, et leur propre allié.

- Cinq secondes ! Donnez moi cinq secondes après la détonation, après mon signal, et vous pourrez attaquer la pièce sans nous trouver au milieu. L’explosion en tuera la moitié, sans doute, nous on accentue le désarroi pour qu’ils vous oublie, et réagisse à nos mouvements. A ce moment vous entrez, et vous faite le gros du travail, énonça Conti au sergent des troupes de chocs qui avait toujours son air nonchalant. Cinq secondes suffiront ! Attention où vous tirerez tout de même, ce sera sans doute enfumée.

Conti ne pouvait rien contre son idée pré faite de ce soldat qu’il trouvait minuscule en comparaison d’un des siens, de tous les points de vues. Pourtant, il allait bien falloir lui faire confiance. Faire confiance à son grade qui plus est. Le faucon venait de confier à ce soldat encore inconnu ses artilleurs au lance plasma et ses faucons fidèle à leur fusil laser. Il aurait volontiers dit à des siens de prendre le commandement si le grade de l’autre non-harakonien était un peu plus bas. Dans un dernier regard dubitatif vers ses faucons et la troupe de choc, il laissa passé un zoophile et se hissa sur le toit.

Sa première vision fut une aile de Valkyrie détachée de son corps principale, qui s’écrasait plus loin. Il fut impressionné par le nombre de nuages noirs dans le ciel, cause d’explosion, de navette ou de munitions prévues pour détruire ces dernières. Fort heureusement le nombre de vaisseaux d’attaque impérial étaient encore assez élevé, ils y’en avaient partout lorsqu’on levait les yeux. Ce que l’on pourrait aussi dire de la défense. Les tourelles anti-aériennes étaient deux fois plus nombreuses que ce que le rapport avait indiqué. Et le rapport avait aussi indiqué que ces tourelles avaient été détruites par les bombardements. L’UHL avait largement été sous-estimé.

Les lasers et les munitions explosives martelaient le ciel, fauchant de nombreux transport en approche pour largage. Une de ces tourelles était toute proche. Une dizaine de mètre de Conti, mais inaccessible, un peu trop en hauteur par rapport au dôme que formait le bâtiment sur lequel Conti se trouvait. Il lui accorda un œil méfiant.

La troupe de faucon grimpa un nivelé. Conti supposa que la porte blindée était sous ses pieds. Il fit six grandes enjambées vers l’avant, puis tapa du pied.

- Le centre, je crois. Shaul, Arado, charge lourde, attention avec les connecteurs de ces charges, le vent est fort. Les autres, en éventail, écartez-vous.

Tous les faucons, hormis ceux en train de poser la charge, se disposèrent à la limite du dôme, à la limite de leur équilibre. Ils étaient plutôt haut pour une station minière. Une chute à une hauteur pareille et c’était la mort. Conti était en état d’alerte complet, jetant son regard vers toutes les explosions aérienne qu’il entendait.

Les démolisseurs s’éloignèrent à leur tour, signalant que tout était près. L’un d’eux eu toute la partie supérieur du corps vaporisé. Le fût du canon laser anti-aérien était encore fumant. Reportant son regard sur la tourelle anti-aérienne, comme toute son escouade, Conti eu un frisson incontrôlé en voyant le canon dirigé vers eux. Il ne pensât même pas que la tourelle n’oserait pas tirer sur une de ses structures.

- Bloquez la ligne de vue ! Hurla t-il en ouvrant le feu sur le blindage de la tourelle. Krak’ ! Envoyez une krak’ !
- Bougez, on subit un feu lourd sans riposte possible, voxa t-il cette fois à l’attention de la troupe de choc restée à la porte.
- Quinze secondes, lui répondit-elle
- C’est quinze de trop !

Le sergent vida son chargeur sur la tourelle. Celle-ci refit feu, faisant bien plus de peur que de mal, aucun blessé n’était à déplorer. Les grenades volèrent vers elle, mais avant de voir leur effet, les faucons se mirent en position, au détriment de leur protection face à la tourelle. Les trois dernières secondes passèrent. Le sol vibra sous les pieds des faucons, et ils perçurent le mugissement des armes de l’UHL, bolters lourds, armes laser, même autocanon.

- A vous, intima la troupe de choc à peine audible à cause des munitions lourdes qui explosaient tout près de lui.

Un des démolisseurs lui fit savoir qu’il restait huit secondes. Dans la démolition, la moindre seconde est décisive. A l’unisson, les fusils claquèrent, chaque faucon vérifiant le chargeur, en réalité plus pour faire passer le temps qu’autre chose. La tourelle anti-aérienne avait changé de cible mais était également immobilisé. Peut-être endommagée par les grenades. Conti se plaqua contre la paroi du dôme lorsque la charge détonna. Fort heureusement, ce n’est pas le type d’explosif à provoquer de grand souffle. Chaque faucon pu donc sans mal encaisser l’onde de choc. Et comme un seul homme, ils sprintèrent tous vers le trou.

De gros débris de structures avaient été envoyés en l’air avant de réattérir sur le dôme, mais la majeur partie de la surface qui avait subi la charge avait été violemment projetée vers le bas, directement sur le crâne des soldats de l’UHL. De la fumée poussiéreuse s’échappait du trou nouvellement crée, les armes avaient stoppé le feu, et des cris de douleurs, doublés de toussotements dû à la fumée se firent entendre. Toujours à l’unisson, c’est dans ce trou sombre que tombèrent les faucons, tous dos à dos, en cercle, de façon à savoir que tous être devant était à abattre.

- Et c’est parti ! Cinq bonnes secondes !
- Un, voxa la troupe de choc à l’entrée.

A peine eurent-ils touchés le sol maintenant inégales que deux décharges sortirent de tous les fusils à l’aveuglette, mais les cris leur confirmèrent de nouveau que cette salve avait son utilité. Dans un unique son, issue de la parfaite synchronisation, les couteaux de combats glissèrent de leurs étuis, et le cercle de faucons se scinda en égalité rendue imparfaite par la mort d’un des démolisseurs.

- Deux.

Une nouvelle salve de fusil à pompe. Quelques tirs sporadiques résonnèrent. Conti trébucha sur un bras dont le corps était aplati par les débris. L’effet de surprise fut total, les faucons traversèrent complètement la pièce alors que la défense ne comprenait toujours pas ce qu’il venait de se passer. Conti n’avait pas stoppé son avance.

- Trois.

Conti fit feu droit devant lui. Un homme lui sauta dans les côtes, par inadvertance sans doute, il crachait de la poussière et avait une main devant les yeux. Encore un avantage du respirateur. L'homme, chancelant, ne pu éviter la lame qui arriva brutalement et lui ouvrit le thorax, il chuta en avant, en hurlant de douleur. Le faucon s’éloigna encore.

- Quatre.

Il ecarta un adversaire avec le corps de son arme avant de lui tirer à bout touchant dans l'estomac, grâce à l'inertie du coup. Il se retrouva littéralement dos au mur, le cliquetis du manque de munitions lui parvint lorsqu'il tenta de tirer, maintenant en position, bien dans les temps. Plusieurs armes lourdes types bolter lourd et autocanon étaient encore intact en fond de salle, plutôt épargné et dangereusement braqué sur l’ancienne porte.

- Cinq.

Les charges étaient en place, mais Ashura avait décidé de ne pas les actionner pour le moment. Les Harakoniens ainsi ques ses troupes de choc réflechissaient à la prochaine manoeuvre. Collant son oreille contre la porte blindée, Ashura pût ressentir l'agitation qui regnait de l'autre côté.

A partir de ce moment, l'effet de surprise n'était plus en leur faveur, et l'ennemi gardait scrupuleusement le moindre couloir du centre de contrôle. Ashura observa un des Faucons qui regardaient le trou béant perçé par les Bombardiers Marauders d'un air pensif, puis proposa un plan. Ashura ecouta attentivement. Une fois que le Faucon avait dévoilé son intention, Ashura récapitula tout en silence, pour ne pas faire d'erreur. Une parfaite coordination était nécessaire.

Les Faucons armés d'armes d'assaut passeront par le trou du toît et poseront une charge de demolition au centre du dôme, où l'ennemi attendait les Imperiaux. Mais, pour que l'effet de surprise soit total, il fallait que les Gardes positionnés à la porte fassent sautés la porte blindée, et ainsi attiré l'attention de l'UHL....

Ashura approuvait ce plan, qui comportait toutefois des risques. Mais c'était la seule solution abordable. Au même moment, Ashura se posa une question qui paraîssait evidente: Une fois que les Faucons seraient à l'interieur, ils seront pris entre les tirs ennemis, ainsi que le tirs des Troupes de choc.... Mais, vu ce qui attendait les Gardes de l'autre côté de la porte, Ashura doutait du fait que quelques Faucons puissent venir à bout de tout ce beau monde, sans l'appui des autres Faucons et des troupes de choc... C'était évident. Même si ils avaient prouver leur valeur, les Faucons ne s'en sortiraient pas seuls sur ce coup-là....

Ashura allait faire part de cette remarque, mais le Faucon lui coupa la parole et reprît. Ashura le laissa parler et il sût qu'il avait maintenant la réponse à sa question....
Les troupes de choc attirent l'attention de l'ennemi, les Faucons situés sur le toît le démolisse. Ensuite, ces mêmes Faucons engage les soldats restants, complètement abasourdis, puis se replient. Cinq secondes après, les troupes de choc s'élancent au coeur de la salle, et finissent le boulot. Efficace, non? Encore fallait-il que ce plan aboutisse.... Ce qui n'était pas encore gagné.

Les Faucons étaient maintenant sur le dôme. Il fallait maintenant à Ashura et ses hommes de passer à l'action. Avant de deomlir la porte, il donna quelques brèves consignes:
-"Bon. On va faire sauter la porte d'ici peu. Tout le monde se reculera de quelques mètres lors de son explosion, après quoi leur enverrons quelques grenades puis nous nous disposerons de chaque côté de l'entrée, pour tenir la position jusqu'à l'entrée des Faucons, Ok?"
Il n'y eût aucune contestation.
-"Très bien. Payne, enclenche moi ces charges. On a pas de temps à perdre."
Le troupe de choc s'éxecuta.
-"10 secondes avant la detonation, reculez-vous!"
Les Gardes s'éxecutèrent, et se mirent à l'abri d'éventuels débris qui pourraient blesser quelconque se trouvant à proximité..
3 secondes....2.......1.... puis la porte explosa en un fracas assourdissant, que les Faucons ont sûrement dû entendre.
Ashura hurla pour que les Faucons l'entendent, tout en balançant quelques grenades en plein milieu de la salle, qui comportait nombre d'ennemis:
-"A vous!"
De la fumée s'élevait au milieu de la salle, cause de la déflagration des grenades. Au fur et à mesure qu'elle se dissipait, Ashura pût distinguer les nombreuses armes lourdes, disposés dans l'immense salle. Les projectiles fusaient tout autour de lui.
-"Restez à couvert!!!" hurlait-il à ses hommes, qui devaient à peine entendre leur sergent, malgré la faible distance séparant l'officier de ses soldats.

Les troupes de choc et les quelques Faucons tiraient de ca et de là quelques rafales imprécises sur l'ennemi. Quelques cris de douleur et autres spasmes se fîrent tout de même entendre.
*Bordel, quesqu'ils foutent...* maudissait Ashura à l'encontre des Faucons.
Justement, au même moment, une explosion, certes moins violente que celle qui avaitb détruit la porte blindée, se fît entendre et résonna sourdement dans le dôme. Les tirs ennemis s'étaient arrêtés, plus ou moins.. Ashura jeta un coup d'oeil, et vît les Faucons qui descendaient à toute allure à l'interieur du dôme, ouvrant le feu dès que leurs jambes aient touchées le sol.

Ashura compta les cinq secondes avant que les troupes de choc n'envahissent le dôme.
-"Et une seconde!"
Les tirs s'intensifiaient peu à peu.
-"Deux!"
Il sentait son pouls s'accelerer, cela faisait longtemps qu'il n'avait pas combattu dans de telles conditions, et surtout en plein milieu d'une base ennemie.
-"Trois!"
Il attrapa son fusil-laser, vidant le magasin, et attrapa un nouveau chargeur.
-"Quatre!"
Ashura commença à se lever, et il regardait où il pourrait se frayer un chemin le plus rapidement possible.
-"Cinq!!!"
Le signal. Les troupes de choc et les Faucons sous son ordre s'engouffrèrent à travers les débris de la porte. Le plan avait fonctionné, il fallait maintenant éliminé les survivants, quel que soit leur nombre.....

[Bon, désolé Solinas, mais le délai, à savoir une semaine, est passé.]

Aussitôt la porte détruire, les troupes impériales présentes à l'extérieur de la salle firent feu de toutes leurs armes sur les troupes de l'UHL, encore sous le choc suite à l'opération des faucons. Les premiers à tomber furent ceux qui avaient tentés de repositionner leurs armes lourdes pour contrer les démolisseurs harakonniens, mais les autres eurent un temps de réaction bien trop élevé, qui leur fut fatal. Ainsi les porteurs d'armes lourdes furent-ils rapidement tous éliminés, mais les autres soldats se retranchèrent comme ils pouvaient un peu partout dans la pièce de façon à se protéger des deux groupes d'attaquants. Les troupes de choc se déployèrent dans la pièce de façon à encercler leurs adversaires qui, même s'ils ne parvinrent même pas à infliger une seule perte à l'Imperium, réussirent néanmoins à gagner un peu de temps.

Au final, il y avait plusieurs blessures légères chez les faucons et les autres troupes de choc, mais pas la moindre blessure grave, et la seule perte était le démolisseur fauché par la tourelle anti-aérienne. La salle qui venait d'être nettoyée, quant à elle, était jonchée de cadavres et de débris, et ses murs étaient ornés de tâches de sang et d'impact de tirs, et témoignait merveilleusement bien du carnage qui venait de s'y dérouler. Pendant que les Impériaux rechargeaient leurs armes et se préparaient à poursuivre leur avancée, ils reçurent un message en provenance du commandant Gren, responsable de l'assaut de Manaan, qu'il dirigeait depuis un des croiseur de la flotte en orbite :

- Ce message s'adresse à tous ceux qui ont réussis à entrer dans la station. Nous avons perdus de nombreux hommes et véhicules, et sommes forcés d'abandonner l'assaut. Vous n'êtes clairement pas assez nombreux pour prendre le centre de contrôle, vous allez donc devoir trouver un moyen de désactiver leurs tourelles ; regardez les plans qui ont été fournis à vos chefs d'escouade, vous devriez trouver comment faire. Bonne chance.

Une brève observation du plan en question, que Kite avait sur lui, permit de discerner deux possiblités principales : ils pouvaient aller à la salle des machines et couper toute forme d'alimentation électrique, désactivant ainsi les tourelles. Ou alors, ils pouvaient plus directement aller vers la salle baptisée, sur le plan, "systèmes défensifs", et voir ce qu'ils pouvaient faire une fois là-bas. Le problème pour les deux options était le même : chacun de ces endroits serait certes moins protégé que le centre de contrôle, mais serait tout de même raisonnablement bien défendu. Restait à voir ce que les troupes de choc choisiraient. Bien sûr, ils pouvaient d'abord décider de tenter une jonction avec les autres troupes impériales dans la bases ; les options restaient nombreuses...

[Mettez-vous d'accord sur ce que vous souhaitez faire par mp, puis faites-le !
Si vous choisissez de rechercher des alliés, on va dire que vous tombez en premier sur le groupe de Solinas (sinon de toute façon c'est lui qui vous trouvera, s'il compte participer bien sûr...) ; pour la description de là où il se trouve, voyez le post qui lui était destiné plus haut. Bref, si vous prenez cette option, bah aidez-le à se sortir de là.

Si vous pensez qu'il vaut mieux ne pas perdre de temps et foncer sur une des deux salles, eh bien vous n'y arriverez pas à la fin de vos posts. L'UHL fait toujours mouvement en ce moment, et donc vous affronterez des escouades ennemis dans les couloirs et dans diverses salles utilitaires ; ils n'auront pas de défenses préparées au préalable, mais ne seront pas moins prêts que vous à se battre - plus le moindre effet de surprise en votre faveur, vous l'avez compris... Arrêtez-vous, disons, à mi-chemin de votre objectif.

Solinas, si tu veux participer, l'objectif reste le même pour toi, éliminer la dizaine de soldats de l'UHL qui attaque ton groupe.]

je suis désoler mais je ne suis pas encore près pour faire des mission je ressaierai plus tard

Ashura, j'en déduis que tu posteras pas ?

[Comment ça t'en déduis qu'il postera pas Tu vas pas me dire que tu t'es retenu pendant tout ce temps en pensant qu'il posterait - pour moi c'était clair que vous pouviez poster au moins après le délai d'une semaine, au pire après que solinas ait posté ceci indiquant clairement qu'il abandonnait.
Tsssssss...
Allez maintenant au boulot ]

Partenariat, que veux-tu.
J'commence ça Mercredi. En solo du coup.

[Plus d'Ashura ?]

Bah il était sensé poster en 1er ce coup-ci. Tant pis.