L'amas de Nasileus
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[FIC] Les annales d'un psycker

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Message  Ramass'lébaf Mar 10 Fév - 9:06

Ben tiens, juste après avoir parlé de mes problèmes de mise ne page lorsque je copie-colle du texte, je trouve le moyen de corriger ça Razz .

Bref, voici donc le prologue de ma fic à moi.
Une petite précision de départ : ma source d'information principale est Taran, et je vais sans doute me baser sur le W40k V2 pour mon histoire dans sa globalité. De plus, je n'ai lu aucun bouquin officiel (le seul revendeur GW que je vois n'en vend pas, faudrait que j'aille voir dans les boutiques officielles...), donc je ne sais pas s'il y a une mise en forme particulière (sur un autre forum, un type m'a vertement reproché de ne pas suivre le style GW), et dans certains points, je vais très fortement improviser alors même qu'il y a sans doute une histoire officielle qui en parle.

Assez parlé, voilà le prologue :


PROLOGUE


L'inquisiteur Hermann Ignoria parcourait l'allée d'un pas mesuré, se faufilant parmi les passants qui acclamaient son confère. Celui-ci se trouvait en plein centre de la rue, juché sur un véhicule que l'on pourrait décrire comme un croisement entre une voiture de sport et un char d'assaut, ce qui signifie que c'était une voiture typée sportive mais très grande et bien blindée. Il portait des vêtements d'un violet flamboyant, son insigne fièrement accrochée au niveau de son coeur. Derrière lui, enchaîné, se tenait un hérétique qu'il est inutile de décrire. Derrière le véhicule lui-même s'en trouvait un autre, du même genre, mais rempli de gardes impériaux et de scribes, qui prenaient de nombreuses notes sur des sujets qui ne nous concernent pas pour le moment.

Hermann, quand à lui, portait des vêtements standard dans ce monde : une chemise noire recouverte par une cape en fine laine synthétisée couleur beige, un pantalon du même tissu que la cape et de la même couleur. Bottes en cuir. Son armement était simpliste pour un Inquisiteur : pistolet bolter, trois grenades à fragmentations, une aveuglante, épée énergétique, deux armes digitales jokaeros (Lance-flammes et pistolet laser), diverses produits allant du poison à la polymorphine. Le reste était à sa cellule. L'idée de ne porter qu'une partie de son armement sur soi est étrange, mais a au moins le mérite de na pas trahir immédiatement sa fonction -en effet, il était là incognito. On peut raisonnablement se demander si porter un épée énergétique est discret, mais dans la mesure où elle était cachée dans un fourreau et que porter l'épée n'était pas une curiosité en ce monde, cela ne posait nul souci.

Pendant que son collègue paradait et attirait les foules, Hermann surveillait les alentours, aussi bien visuellement que psychiquement : il cherchait toute trace d'individu n'acclamant pas l'inquisiteur et les sondait pour vérifier leurs bonnes intentions. Toute personne manifestant de la sympathie pour l'hérétique était repérée.

Au détour de l'allée, il aperçut un homme qui tournait le dos à la parade. Un coup de sonde psychique lui révéla qu'il faisait partie du groupe impie. Par chance, il n'était pas un psyker, contrairement à l'hérétique enchaîné et sous surveillance, et Hermann put ainsi lire en toute quiétude tout le contenu de ses souvenirs. En quelques minutes, le servant des Dieux Noirs venait de dénoncer pratiquement tout son culte, mais il ne s'en était pas rendu compte. L'inquisiteur transmit toutes les données à l'un des scribes psykers du défilé. Celui-ci prendrait les mesures pour que le culte soit annihilé.

Hermann exultait. Touts les informations qui n'avaient pu être prises ni sur les autres acolytes, qui s'étaient suicidé, ni sur leur chef qui s'était fait subir lui-même un lavage de cerveau pour ne pas dénoncer ses camarades, venaient d'être mises à jour d'un claquement de doigts. Cette mascarade au sujet de l'hérétique dont de toute façon personne dans la population ne savait ce qu'il avait fait avait finalement réussi son objectif. Son travail était terminé, mais puisqu'il était là, autant continuer à sonder les esprits, des fois qu'il remarquerait un autre groupe d'adorateurs.

Pendant toute la durée du défilé, il ne remarqua aucun adorateur des dieux noirs, ni aucun psyker. Finalement, il se termina, l'hérétique fut exécuté sur la place publique avec comme chef d'accusation « propagation de pensées diffamatoires et hostiles à l'Empereur » (ce qui était relativement vrai). L'inquisiteur officiel félicita l'officieux, et retourna à la cellule pour prendre les mesures face au groupe. Hermann, qui avait tout de même un peu faim, dut d'abord se sustenter avant de rentrer -il n'y avait aucune réserve de nourriture dans la cellule.

Sur le chemin du retour, son esprit l'alerta d'une forte présence psychique inconnue. Surpris, il examina le Warp. Il y avait effectivement une trace psychique importante et humaine. Il ne s'agissait pourtant ni d'un astropathe (le Rituel d' Unification des Âmes laissait une trace très nette pour lui), ni d'un Inquisiteur, ni d'un servant du chaos, les deux imprégnant le Warp respectivement d'une empreinte claire de la foi et d'une autre autre, sombre. À ses yeux psychiques, il pouvait les différencier d'un coup d'oeil -ce dont tout le monde n'était pas capable. Le responsable de cette trace devait donc être un psyker ayant échappé à la traque des siens, mais ayant su développer ses pouvoirs.

L'inquisiteur fit le tour de quelques pâtés d'immeubles afin d'apercevoir le psyker en question. Lorsque il le vit, la façon dont lui le regardait prouvait qu'il avait également senti sa trace. Il ne manifestait aucune peur, se contentant de le jauger de son regard. Comme Hermann, il était habillé de façon très simple, mais celui-ci remarqua un autre point commun : lui aussi portait un fourreau à sa gauche. Il était donc un combattant. Mais d'où venait-il ?

Il n'y avait pas à hésiter : il devait impérativement forcer son esprit afin de déceler ses intentions. Il prépara toute sa force psychique, s'attendant à un rude combat. Il est rare que quelqu'un -de quel côté qu'il soit- pourvu de pouvoirs vous laisse entrer librement dans son esprit. Pourtant, celui-ci l'ouvra en grand lors de l'arrivée de l'esprit d'Hermann. Surpris, il resta en alerte : il n'avait pas spécialement envie de tomber dans un piège et de se voir arraché son âme.

Le psyker avait manifestement une idée en tête : il guida l'esprit de l'inquisiteur jusqu'à un certain point de ses souvenirs. « Veux-t-il me prouver sa bonne foi ? » Se demanda Hermann. Méfiant mais curieux malgré tout, il commença sa lecture.
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Message  YunYun Mar 10 Fév - 23:35

Moi j'aime bien.

Mis à part les tournures style
qui prenaient de nombreuses notes sur des sujets qui ne nous concernent pas pour le moment.
Personelement, j'ai horreur de ce genre de phrase. Mais c'est mon avis.


Petit commentaire aussi, tu sembles penser que tout les inquisiteurs ont des lames énergétiques, bolter, armes digitales, polymorphine... C'est un inquisiteur de l'élite de l'élite lui avec tout ça ! :O


Mais je veux voir comment ça évolue Smile
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Message  Ramass'lébaf Lun 23 Fév - 7:57

Ben tiens, le commentaire sur ta fic m'a rappelé la mienne.
Bon, explications :
Personelement, j'ai horreur de ce genre de phrase. Mais c'est mon avis.

C'est bête, moi j'aime bien. Style piqué des Annales du disque-monde (dont je tire également le titre)

Petit commentaire aussi, tu sembles penser que tout les inquisiteurs ont des lames énergétiques, bolter, armes digitales, polymorphine... C'est un inquisiteur de l'élite de l'élite lui avec tout ça ! :O

Je me sers de Taran (même s'il me faudrait plus, je l'admets). Et sur Taran, je trouve :

Obiwan Sherlock Clousseau [sic] est un Inquisiteur typique - un traqueur sans répis de méfaits psychiques et de déviances génétiques. Il porte une armure énergétique sous une longue cape. Comme la plupart des Inquisiteurs, il évite le port du casque en faveur d'un couvre chef civil (les Inquisiteurs tendent à être excentriques dans leur habillement comme dans leur style de vie). Sous sa cape sont dissimulés des appareils de champs de force variés - champ de conversion, champ de stase, et champ de réfraction (il ne peut en utiliser qu'un à la fois bien sur). Son arme favorite est un pistolet bolter, bien qu'il porte également une épée énergétique et trois armes digitales Jokaeros : lance-flammes léger, pistolet laser et pistolet à aiguille. Il a de nombreuses grenades dissimulées sur lui, comprenant deux de chaque : aveuglante, asphyxiante, à parasitage électromagnétique et knock out, et une de chaque de : plasma, stumm, paralysante et vortex. Il a également un communicateur, un bio-scanner et un scanner à énergie, des filtres nasales, un sérum photochromatique, une injection immunisante, des toxines pour le pistolet à aiguille Jokaero, des lentilles à infravision, un portarack, un compteur de radiation, un stimulant chimique, un applicateur de peau synthétique et assez d'aiguille chimique pour trois utilisations, trois suspenseur et une boite de solvant de toile. Comme on peut le voir, Obiwan Sherlock Clousseau est équipé pour toutes les circonstances - mais il doit l'être - c'est un Inquisiteur.

Inquisiteur typique, n'est-ce pas ?

Enfin, la suite bientôt.
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Message  Reranesh Mar 24 Fév - 0:04

J'aime bien, je trouve pas trop de truc a redire a par:
Les annales d'un psycker
^^
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Message  Ramass'lébaf Mar 10 Mar - 2:58

Ben tiens, j'avais toujours pas posté la suite pourtant prête depuis belle lurette :



CHAPITRE 1

Tout autour d'une table en bois, dans un coin du parc de jeux, une bande d'enfants dont les âges oscillaient entre 9 et 11 ans jouaient au Tochin-Tari, un jeu de cartes dont le principe ressemblait au poker, c'est-à-dire de la mise d'argent. Bien entendu, des enfants de cet âge ne misaient pas du vrai argent. Ils disposaient d'une pile de jetons de toutes sortes destinées à cet usage, et de toute manière, toute tentative de jouer pour de vrai une quelconque sorte de bien aurait immédiatement été repérée par le garde en faction qui parcourait la pelouse. Miser des biens personnels n'était pas interdit par la loi, mais l'usage voulait que les enfants ne soient pas très vite impliqués dans ce genre d'affaires.

Les enfants étaient au nombre de six. Gustave, Klaus, Siegfried, Saila, Paula et Christine. Trois garçons, trois filles. Le groupe ne contenait pas de meneur particulier : les liens qui les unissait n'était pas l'esprit charismatique d'une quelconque personne, mais la proximité commune. En effet, ils habitaient tous dans le même immeuble, et s'étaient donc connus très tôt.

La cloche de l'église sonna dix fois. Midi.

" - Oh non ! S'exclama Klaus. Nous sommes vraiment obligés de rentrer maintenant ?
- En plein milieu de la partie, bien sûr, répondit Paula qui rangeait déjà les jetons.
- Bien sûr, il fallait que ce soit alors que je gagnait, observa Klaus d'un air déprimé. Je suis sûr que vous avez corrompu la cloche, bande de tricheurs ! "
Les autres éclatèrent de rire.
" - Ne sois pas mauvais joueur, le taquina Saila. La partie a duré plus longtemps que prévu, c'est tout.
- On viendra plus tôt, la prochaine fois, proposa Siegfried.
- Ah non ! Rétorqua Gustave. D'habitude, on termine juste un peu avant l'heure. Si on vient plus tôt, on ne saura plus quoi faire.
-Les enfants, intervint le garde de faction, vos parents vont s'inquiéter. Vous devriez rentrer chez vous. "
C'était une façon assez enjolivée de dire " Bon, les mioches, la récréation est finie, dégagez de là. ".

Le groupe rangea donc définitivement ses affaires et se mit en route vers l'immeuble numéro 2. Un grand avantage de leur immeuble était qu'il se trouvait juste à côté de la porte d'entrée de Kathorne, ce qui le rendait très simple à retrouver. La capitale de Carcania était relativement bien agencée, suivant un système assez quadrillé, mais il n'était pas rare pour autant que des enfants oublient comment rejoindre leur immeuble. Le fait que tous les enfants d'un immeuble soient souvent ensemble diminuait la fréquence de ce désagrément. Le fait que les gardes connaissent le plan de Kathorne sur le bout des doigts permettait également de se sauver d'un cruel abandon dans les rues qui sont de toute façon très hospitalières. Mais il n'était malgré tout jamais amusant de se perdre.

Jamais encore le groupe n'avait eu ce problème. Ils connaissaient pas coeur le chemin de l'immeuble au parc de jeux, ainsi qu'à toutes les directions qu'ils pourraient le prendre la fantaisie d'emprunter : magasin de jeux, école, marché -mais généralement, il est préférable de prendre le bus accompagné d'un adulte pour y aller. Kathorne n'est pas une très grande cité, mais une heure de marche, c'est beaucoup pour des enfants.

Le groupe arriva enfin devant l'immeuble et sonnèrent. Le concierge ouvrit et les laissa aussitôt entrer. Ensemble, ils prirent l'escalier, les différents membres se séparant au fil des étages.

Au deuxième étage, ce fut au tour de Siegfried de quitter ses compagnons. Il les salua, promit à Klaus qu'il aurait sa revanche au Tochim et sonna à sa porte. Ce fut sa mère qui ouvrit.
" - Enfin rentré ? Dit elle en guise bonjour. Ce n'est pas trop tôt, le repas est presque prêt.
- Pourquoi ne m'as-tu pas attendu pour le faire ?
- Parce qu'aujourd'hui est le Saint jour de la Fondation. L'aurais-tu oublié ?
- Oh non ! "
Le Saint jour de la Fondation ! Un jour honni par tous les enfants de Carcania ! Non pas qu'elle représente une date particulièrement moche à leurs yeux (il s'agit tout simplement de la date de l'instauration su système impérial sur la planète), mais à cause d'une curieuse coutume universelle qui veut que l'on mange du rehors à midi cinquante précise. Or, le rehors était une viande particulièrement mauvaise, tout le monde était d'accord sur ce point.
" - Ce n'est qu'une fois par an, le réprimanda sa mère en voyant son regard dégoûté. Tu pourrais au moins faire un effort.
- C'est une fois de trop par an ! Ce n'est même pas de la viande ! On dirait de la pierre ! "
La remarque de Siegfried était loin d'être infondé. Le rehors n'est pas un animal qui a suivi notre modèle d'évolution et tient également un peu du minéral. Il reste cependant comestible pour l'être humain, mais avec difficulté.
" - Crois-tu qu'elle me plaise aussi ? Eh bien non, mais je ne le hurle pas sur les toits comme toi.
- Bien entendu, on sait tous que le dernier à l'avoir fait s'est fait exécuté sur-le-champ...
- Et je te conseille de ne pas suivre son exemple. Maintenant, mangeons. "

Ainsi, ils mangèrent, mais en silence. Entre quelques gargouillis de son ventre qui tentait tant bien que mal d'extraire le surplus de minéraux de son estomac, Siegfried se disait que la journée était particulièrement mauvaise. Pour commencer, il n'avait pas pu terminer sa partie de Tochim. Ensuite, il devait manger le plat le plus ignoble que l'on puisse imaginer. Pour clore cet épisode monstrueux, il avait eu droit à une semaine sans école pour une raison mystérieuse -et il avait fallu que cette semaine tombe pile poil autour du seul jour férié de l'année ! Quelle guigne !

" - Bien, reprit sa mère une fois le repas consommé et les gargouillis terminés. Ton père ne rentrera pas de la mine avant huit heures du soir. Comme tu t'en doutes, il risque d'être d'assez mauvaise humeur. Je te proposes donc de faire un grand ménage dans toute la maison afin de pouvoir correctement l'accueillir.
- Le monde m'en veut personnellement aujourd'hui ou quoi ? Se lamenta le garçon. On avait prévu de jouer cet après-midi avec les copains.
- Eh bien tu reporteras ça à demain ! Tu as déjà eu deux jours sans école et tu vas en avoir un autre après (les semaines sont de cinq jours sur Carcania, avec un jour sans travail). À ce propos, je te conseille d'en profiter pour bien réviser, demain. Je ne serais pas surprise que tu ais déjà oublié tes tables de multiplication...
- Maman, l'interrompit son fils, je n'ai plus SIX ANS ! Cela fait deux ans maintenant que je les connais sur le bout des doigts ! Je suis le meilleur de la classe en calcul !
-On vérifiera tout de même. Bien, maintenant, le ménage... "

Comme on peut s'en douter, l'après-midi ne fuit pas de tout repos pour Siegfried. Tout d'abord, ses amis revinrent une heure plus tard et en profitèrent pour bien le railler. Ensuite, il dût aller d'un bout à l'autre de l'appartement en lavant, rinçant, brossant, nettoyant, rangeant tout ce qui pouvait l'être. Sa mère ne lui laissait aucun répit. Le pire, c'est qu'il savait pertinemment que ses efforts seraient vains, puisque son père reviendrait avec trois tonnes de suie sur lui et salirait de nouveau toute la maison.

Ils avaient à peine fini de nettoyer la salle d'eau lorsque son père revint, effectivement d'humeur fracassante. Et pour cause, en plus de cette journée de congé qui lui avait été injustement volée afin de pouvoir relancer le travail de l'usine, il y avait eu un effondrement partiel de la mine, blessant gravement un de ses amis. Celui-ci avait décédé une heure plus tard. Entre les crises de rage et celle de tristesse, il n'avait plus temps à bien traiter sa famille, laquelle devait faire du mieux qu'elle pouvait afin d'éviter d'en subir les contrecoups. Il réprimanda Siegfried pour la saleté du sol (ce qu'il trouva particulièrement gonflé, puisque son père en était l'unique responsable, mais il tint sa langue), n'embrassa même pas sa femme et s'endormit après avoir à peine touché au repas. Ce qui signifiait qu'il allait se plaindre de n'avoir jamais assez afin de pouvoir manger à sa faim le lendemain, et des crises de grognerie en perspective.

Siegfried alla se coucher quelques minutes plus tard en trouvant qu'il avait décidément passé la plus mauvaise journée de sa vie et qu'il voyait mal comment ça pourrait être encore pire.

Des années plus tard, il devait se demander comment il avait bien pu trouver ce jour-là que cette journée était la pire de sa vie.
Ramass'lébaf
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Message  YunYun Dim 15 Mar - 3:02

Pas de commentaires ici ?

J'aime bien moi, très agréable à lire Smile

Continu !
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